Le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a annoncé hier dans le sillage des réformes du système éducatif un train de mesures pour la prochaine rentrée scolaire. Ces mesures visent selon ses concepteurs à alléger les programmes d’enseignement par une réduction du volume horaire des cours.
Le département de M. Benbouzid qui a été fortement secoué par une grève des lycéens et des enseignants durant l’année scolaire écoulée semble avoir tiré les enseignements de la grogne de la famille de l’éducation et reconnu le bien-fondé des revendications pédagogiques des enseignants et des élèves. Pour calmer les esprits, le ministère de l’Education avait pris, on s’en souvient, au milieu de l’année scolaire écoulée, la décision de limiter les sujets d’examen du baccalauréat aux programmes et cours dispensés durant l’année scolaire.
Une mesure qui avait été accueillie avec soulagement par les élèves et leurs parents. Les changements pédagogiques préconisés pour la nouvelle année scolaire ciblent aussi bien l’élève que le corps enseignant. Les élèves seront soulagés des programmes surchargés et touffus de l’ancien système qui a transformé le cursus scolaire en un véritable parcours du combattant où la pédagogie du bourrage de crâne était à l’honneur.
Le week-end complet, du jeudi au vendredi qui est désormais consacré dans les nouvelles réformes du système scolaire reprend donc avec cette mesure tout son sens, au grand bonheur des élèves qui pourront ainsi mettre à profit ces journées de repos pour leurs révisions habituelles et pour d’adonner à des activités culturelles et sportives.
Pour les enseignants, cette nouvelle journée de repos sera utilisée pour des cycles de formation pédagogiques.
L’expérience du terrain nous dira si ces innovations pédagogiques vont dans le bon sens, celui de l’amélioration de la performance du système éducatif.
Source http://les.chroniques.free.fr/?p=3290